mardi 12 août 2014

Pumamarca, Iruya, Humahuaca

Aujourdh'hui pas de photos, la connexion est vraiment trop pourrite à humahuaca.
Par contre j'ai un paquet de trucs à raconter :
A commencer par la fin de mon séjour à Salta capital.
Après la rédaction de mon dernier message, j'ai continué à rencontrer des musiciens, dans une peña qui s'appelle la casona del molino. C'est une super lieu pour jouer avec plein de musiciens locaux et de divers horizons. j'y ai joué encore du folklore, mais aussi un peu de blues, de jazz, de rock... jusqu'à 5h du mat. en sortant avec des zikos qui avaient une voiture, on est monté sur le cerro san bernardo qui domine la ville. il faisait encore nuit et on a joué un dernier morceau devant les lumières de la ville à perte de vue... bref un super moment.

ensuite départ pour Pumamarca, un village entouré de "petites" montagnes bien colorées, oú j'ai rencontré Guillermo, pablo, et je me souviens pas les autres prénoms. on a fait quelques petites randos, on a glandé sous un soleil de plomb en attendant la fin de l'aprem un peu moins torride, puis cuisiné le soir dans une petite vallée à côté sous un ciel étoilé comme jamais j'en avais vu. comme ça pendant deux jours.

Je suis ensuite parti pour Iruya. Là c'était pas pour me reposer, c'était pour faire du sport et évacuer les restes de fiestas accumulés pendant les semaines passées. Iruya est une petite bourgade (je dirais environ 2000 habitants) coincée dans une vallée, ou plutôt un dédale de vallées vertigineuses, de toutes les couleurs, et à 3-4h de route (et quelle route ! en terre et super vertigineuse, avec un col à 4000) de la civilisation. En arrivant vers midi, j'étais avec deux mecs de buenos aires rencontrés la veille. On est allé à San Isidro, un petit bled (300 hab) à deux heures de marche d'Iruya. Ballade très sympa, à moitié dans le brouillard... J'ai vu un condor sortir d'un nuage à 20m de moi pour y rerentre 2 secondes lus tard ! Ceci-dit les gens de buenos aires sont un peu comme nos parigots : faut pas trop en demander quand au niveau sportif de la marche.
Le lendemain, au petit dej, avec un autre mec de buenos aires on a décidé d'y retourner. Lui m'avait l'air plus sportif et le bruillard était parti. Je me suis dit qu'on irait beaucoiup plus loin, avec beaucoup plus de paysage. Le problème c'est que j'avais pas compris qu'il était avec sa copine. pas sportive pour un sous ! bref le rythme était de nouveau très tranquillou, mais bon on a bien discuté, de plein de sujets sur le pays, sur d'autres trucs.
De retour à Iruya, pas essoufflé pour deux sous, je me suis mis en tête de partir tout seul le lendemain pour une grande randonnée de 3 jour. Après quelques renseignement glanés à droite à gauche et un bon repas préparé par d'autres gens de l'hostel, je suis allé me coucher tôt (vers 1h quoi).
Le lendemain à 10h je suis parti avec un peu à manger, beaucoup 'a boire, une carte dessinée par le prioprio de l'hostel (je vous enverrai une photo ça vaut le coup d'oeuil) et quelques affaires.
Après 5h de marche bien physique, des détours et des petits moments de doute, je suis arrivé au petit village de San Juan (9 familles, 50habitants, 3000m d'altitude au fond d'une vallée). Pas d'élecricité, pas de magasin, plus d'animaux (beaucoup plus) que de gens, un calme à couper le souffle, un petit hostel où je partageais le repas avec la famille de paysans (une grand-mère, une mère et 5 enfants, les autres travaillaient en ville). Bref exactement ce dont j'avais besoin pur me ressourcer. Le lendemain la proprio m'a dessiné une carte pour ma rando de la journée (elle aussi vaut le coup d'oeuil !) et me voil'a parti ma bouteille d'eau à la main pour une rando d'une journée jusqu'a 5000m d'altitude. Condors, vicuñas, plantes bizarres, mini-glaciers, paysages erxtraordinaires.... la meilleure rando de ma vie (pour l'instant) !
Le lendemain (hier), retour à Iruya en 3h de marche forcée pour prendre un bus pour Humahuaca (la civilisation quoi).
Maintenant il est temps pour moi de tracer vers le nord (encore oui !), et je vais de ce pas me renseigner sur ce que me réserve l'avenir (ou peut-etre que je vais d'abord me balader tranquille à côté du viollage ou aller voir où est-ce qu'on peut jouer de la musique...). Tranquille quoi.


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